Fadhila

Texte et mise en scène
Aristide Tarnagda

Création 1er et 2 octobre 2025

les Francophonies des écritures à la scène 

Zébrures d'automne


Fadhila

Texte et mise en scène : Aristide Tarnagda

Avec
 
François Copin, Safoura Kaboré, Yaya Mbilé Bitang, David Minor Ilonga 

 
Scénographie
Marie Pierre Bésanger

Dramaturgie
Anne-Marie White

Musique
Joaquim Pavy

Voix chantée
Romane Ponty Bésanger

Lumières
Delphine Perrin

 

Costumes
Laure de Souza 


Administration / Production / Diffusion
Capucine Clary Devos et Fadhila Mas

Logistique
Irène Roger

 

 

Partenariat de production (en cours)

Le Bottom Théâtre / Théâtre Acclamations / Les Récréâtrales (Ouagadougou)
Théâtre National du Luxembourg

L'Empreinte - Scène Nationale Brive Tulle

Commission Internationale du Théâtre Francophone

Fondation de France

Ville de Brive (résidence d'écriture)

Ville d'Uzerche (Résidences de répétitions)

 

" De toute façon, tu restais ici parce que tu pensais qu'Abdou allait revenir, mais je te l'avais déjà dit : on ne revient pas du crime, pas de tous les crimes, pas du crime qui verse le sang du frère et de la sœur. De ce crime là on ne revient jamais. C'est un précipice sans fin. C'est un voyage sans retour, sans issue. Parce que les Êtres humains sont conviés à l'amour pas au crime. L'amour est la seule faute que Dieu leur pardonne."
(Fadhila - Extrait du texte)
 

Il y a d'abord la terre, les terres. Les terres blessées, saccagées, gorgées de sang.

Sang du fils. Sang de l'époux. Sang du frère. Sang de la sœur.

Bref il y a l'ensauvagement de l'homme à travers la perpétuation du crime, des massacres, des dominations.

Il y a aussi la terre qui ne suffit plus aux hommes.

Alors ils la dépècent, la triturent, la fouillent de fond en comble. 

Il y aussi l'Europe. L'Europe et l'Amérique et leur arrogance et leur mensonge et leur hégémonie séculaire...

l y a aussi les pères.

L'absence des pères. Leurs dos tournés à jamais. Leur silence. Leur Lâcheté. 

Il y’a l'égarement, la solitude, la déstructuration des fils.

Leur soif de repères. De sens. 

Il y a aussi le sens de l'honneur et de la dignité des femmes, des mères.

Fadhila. Madame gombo.

Il y a surtout leur refus de la désacralisation de la vie.

Deux femmes puissantes qui vont se dresser pour faire visage.

Il s'agira de célébrer le courage et le sens de l'honneur de ces femmes et à travers elles toutes celles et tous ceux qui au quotidien "disent non à l'ombre " en prenant à eux-mêmes quelque chose de vital afin de sauver le souffle commun, la respiration commune, l'humanité.

Sobriété.


Laisser toute la place à l'écho des mots.

À la ferveur des voix.

À l'errance des corps.

À la douceur des chants.

À l'exigence du silence.

Voilà tout.

 

Aristide Tarnagda 

Extrait audio de la lecture publique du 23 mars 2024

Les Francophonies des écritures à la scène

Zébrures d'automne

CCM Jean Gagnant Limoges


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